La Fédération internationale de judo (IJF) a réactualisé, le 22 juillet dernier, la liste des judokas pouvant se rendre aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Un document qui met, malheureusement, en exergue les grosses difficultés des judokas gabonais à se qualifier pour cet événement. L'IJF a établi des classements olympique et mondial. Seuls quatre Gabonais, dans le classement olympique, peuvent prétendre rallier Tokyo.
Selon la Fédération internationale de judo, Sarah Myriam Mazouz est la seule athlète sur le point d'aller au Japon dans quelques mois. Grâce à ses 336 points, elle entre dans le cadre du quota continental. Si on se réfère au règlement en vigueur, l'Afrique a droit à 12 places chez les dames. Pour le moment, Mazouz s'est emparée d'une des six premières places. Sa qualification dépend donc des prochaines compétitions et des prochains points qu'elle va engranger.
Outre Mazouz (44e en -78 Kg), on retrouve Karene Agono Wora (51e en -70 Kg), Philomène Jessica Dialli (99e en -63 Kg) et Christine Ada Kara (192e en -57 Kg). Avec respectivement 56 points et 6 points, Dialli et Ada Kara sont vraiment à la traîne. Et pourraient ne jamais avoir la moindre chance d'être au rendez-vous de Tokyo.
Chez les hommes, le refrain est bien différent. Car aucun judoka masculin n'a encore suffisamment de crédits pour figurer en bonne place dans ce classement olympique. Paul Kibikai n'a que 137 points (97e en -90 kg), Terence Kouamba ne dispose que de 118 unités (114 en -81 Kg).
Serge A. MOUSSADJI
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