S'exprimant au nom du chef de l'État, jeudi dernier, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a appelé " à une réforme de la gouvernance mondiale, qui soit marquée du sceau d'une plus grande justice et d'un partage équitable de responsabilités entre le Nord et le Sud ".
Avec en ligne de mire, une représentation du continent africain au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, conformément à la position commune exprimée par les États membres de l'Union africaine (UA) et contenue dans le Consensus d'Ezulwini.
Une telle réforme, a-t-il précisé, " aura l'avantage de réconcilier le monde avec les dynamiques de son temps mais surtout de réconcilier la communauté internationale avec les valeurs qui ont fondé notre foi commune d'éradiquer à jamais le spectre de la guerre et maintenir élevé l'étendard de la paix ".
Au-delà, tout en rendant un vibrant hommage à l'ancien président français, Jacques Chirac, décédé jeudi dernier, dont l'engagement en faveur de la lutte contre les changements climatiques était indéniable, le chef de la diplomatie gabonaise a relevé la pertinence de la thématique retenue au cours de ces assises. Eu égard notamment, a-t-il souligné, aux effets dévastateurs du changement climatique, la contestation du multilatéralisme et de nombreux fléaux qui mettent en péril "le bien-être des forces vives de nos nations".
J.KOMBILE.MOUSSAVOU
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon politique