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Société & Culture

Alimentation : Les marchés de Libreville sont de mauvais élèves

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La 39e Journée mondiale de l'alimentation est célébrée ce mercredi autour du thème '' Agir pour l'avenir, une alimentation saine...''. Quid de la conservation de nos produits frais ?

Des principaux marchés de Libreville (Mont-Bouët, Nkembo, Akébé-Plaine) à eux considérés comme secondaires (Oloumi, Louis, Derrière-la-Prison, etc.), aucun de ces lieux ne peut se targuer d'être un bon élève s'agissant de la problématique de la mauvaise conservation des aliments.

À Nkembo, par exemple, le constat est troublant : les aliments exposés à la poussière, aux microbes ou aux gaz émanant des moteurs des véhicules.

À l’intérieur du bâtiment, où sont exposés les produits frais, il y a de quoi vous donner de la nausée. Poissons, viandes rouges et légumes attendent des clients sur des tables à l'hygiène douteuse. Et dans les allées mal éclairées, il faut savoir slalomer entre les eaux stagnantes - il n'y a pas de système d'évacuation des eaux usées ici - et les monceaux de produits maraîchers qui jonchent régulièrement le sol. Et les efforts de certaines commerçantes, qui s'emploient souvent tout de même à nettoyer les abords de leurs étals, n'y peuvent malheureusement pas grand-chose.

Vous voulez savoir si Mont-Bouët, le plus grand marché de la capitale, est mieux outillé en ce qui concerne la conservation correcte des aliments ? Il vous suffit de passer par Petit-Paris. Sauf qu'il n'y a pas de réelle surprise à attendre de ce lieu. En dehors des allées dédiées à la vente de vêtements, les autres zones font peine à voir.



Serge A. MOUSSADJI



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