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Société & Culture

Dégradation des hôpitaux publics : A qui incombe la responsabilité ?

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L'incommodité est palpable dans les Centres hospitaliers universitaires (CHU) gabonais. Ces établissements sanitaires publics pourtant modernes souffrent d'une mauvaise gestion. Tant sur les plans infrastructurels, organisationnels que financiers.

Pour se faire une idée, il suffit de se rendre dans les CHU de Libreville et d'Owendo. Ces hôpitaux publics réhabilités il y a moins de cinq ans, dans l'optique d'offrir des soins de santé de qualité aux populations, se dégradent de façon rapide.

Vu de l'extérieur, tout paraît neuf. Pourtant, le décor intérieur est à déplorer. Sinon catastrophique. Une situation imputable à la fois aux usagers qu'aux responsables de ces structures hospitalières. En effet, le véritable problème de ces formations sanitaires publiques réside dans la mauvaise gestion de leurs équipements et aussi dans l'incivisme que développent certains usagers, dans ces milieux censés demeurer propres et sains. Des vestiaires hors d'usage, des chambres non aérées et des murs insalubres dans la plupart des cas, sont ici les faces visibles de l'iceberg.

Et la confusion sur les rôles et responsabilités de chacun (administration hospitalière, usagers et Etat) passent pour un obstacle quant à la bonne gestion de ces structures sanitaires. D'aucuns estimant que l'entretien des hôpitaux relève exclusivement des pouvoirs publics, quand d'autres pensent que c'est le rôle dévolu à l'administration hospitalière.



Prissilia. M.MOUITY



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