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Société & Culture

Grogne des commerçants : Les conseillers invitent à l'apaisement

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La mise en application de la délibération portant sur la nouvelle taxe relative à l'activité commerciale issue du dernier conseil municipal de Libreville n'a pas trouvé l'assentiment des commerçants de Libreville. Lesquels ont, le 5 novembre dernier, fermé boutique dans toute la ville. Les conséquences de cette réaction ont été lourdes pour les consommateurs soumis inexplicablement à la diète.

À la suite de cela, les élus locaux de Libreville (majorité et opposition), dans une déclaration, ont mis en exergue le bien-fondé de cette délibération, en ce qu'elle doit améliorer la perception que les usagers ont des activités commerciales dans la plus grande ville du Gabon. Pour eux, la mise en application de cette délibération par le maire central n'a aucun caractère xénophobe. D'où leur étonnement de ce que tous les commerçants, notamment les Ouest-Africains, avaient décidé de ne plus ouvrir leurs commerces, comme si cette nouvelle mesure les concernait uniquement.

Invitant les uns et les autres à la sérénité et à la compréhension, ils ont tenu à ce que le respect des décisions prises par le Conseil municipal revête un caractère coercitif et soit de mise pour une franche collaboration des opérateurs économiques avec les autorités municipales.

Du côté de certains commerçants rencontrés, il semble que c'est la pression fiscale à laquelle ils sont quotidiennement soumis, parfois jusqu'à l'absurde, qui les aurait exaspérés. Or, la nouvelle délibération ne s'inscrit pas dans ce registre, mais doit consister à donner une valeur ajoutée à l'activité commerciale.



E. NDONG-ASSEKO



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