Ils sont jeunes pour la plupart, et dotés chacun d'un génie créateur particulier. Jules Aristide Ogouliguende, Ysis Mangoua Delongueur, Alban Minko, Yezdad Mildas, Yannick Eyene, Dona Pascale Eyang Ndong, Annelia Théodose, Claude Etoughe, etc., sont les nouveaux promoteurs de la mode gabonaise.
Avec des techniques et des matériaux de travail spécifiques, ils sont parvenus à imprimer leurs marques et captiver l'attention du public.
Mieux, leur ambition est de professionnaliser le secteur en regroupant tous les acteurs au sein d'une fédération dont le styliste Christ-On Obame Nguema a été porté président au terme d'une assemblée générale constitutive, le 29 septembre dernier. Malgré la crise économique, cette nouvelle génération de créateurs s'accroche pour continuer d'exister.
Si le talent est le trait qui caractérise le plus cette nouvelle génération, les anciens, par contre, déplorent leur manque de vision commune, leur formation incomplète, et la recherche effrénée du buzz. "À l’époque, même en cas de divergences, la vision était maintenue par tous pour l'intérêt supérieur de la corporation. Aujourd'hui, et ce depuis plusieurs années, n'importe qui se lève un beau matin et se lance dans la mode, sans que nous n'ayons à redire", pense Jacques Simon, styliste-modéliste gabonais.
Quoi qu’il en soit, c'est le Gabon qui gagne si la mode vert-jaune-bleu parvient à triompher. D'où la nécessité d'une union entre les deux générations.
F.S.L.
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