La femme doit-elle changer son nom de jeune fille après l'étape du mariage civil ? S'il y a changement, comment procéder ? Plongée dans les arcanes procéduriers matrimoniaux.
La femme mariée conserve son nom patronymique. Toutefois, elle peut porter ou adjoindre au sien le nom de son mari. C'est ce que nous révèle l’article 98 du Code civil gabonais. Si, aujourd’hui encore, la majorité des femmes ont tendance à prendre le nom de leur mari, c’est sans doute pour l'affirmation du lien ombilical avec l'époux.
Le mariage n’ayant aucun effet sur le nom de famille de la mariée, la première possibilité consiste à ne rien faire, c'est-à-dire garder son nom de naissance. Par la suite, pour les besoins d'officialisation du changement de statut, trois possibilités s'offrent alors à la mariée : soit garder son nom de jeune fille, soit utiliser celui de son conjoint, soit accoler le nom de son conjoint au sien, à l'aide d’un trait d’union.
Pour ce qui est du deuxième cas, notamment changer son nom de jeune fille et utiliser désormais le nom de son conjoint, la procédure judiciaire est telle que la femme devra saisir le tribunal, munie d'un acte de mariage et/ou un livret de famille pour le changement du nom et l'établissement d'une décision de justice. Laquelle décision permettra à cette dernière de se rendre dans une mairie, lieu de transcription ou changement d'acte de naissance, mais aussi dans les différentes unités d'établissement des pièces d'identité.
D.O
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