Sans doute, l'article paru dans les colonnes de l'Union du mercredi 27 novembre 2019, dans notre rubrique "Choses vues" et intitulé "Le chemin de croix de Bambouchine", a fait bouger les lignes. En effet, les travaux de reprofilage de la route (en très mauvais état) qui désenclave ce quartier du 6e arrondissement ont repris à un rythme soutenu.
Les engins de la société Gfra BTP adjudicataire, de ce tronçon qualifié plutôt de piste d'éléphant, s'activent depuis un mois sur ce linéaire de 17 km, parsemé par une vingtaine de bourbiers, de crevasses et de plusieurs escaliers.
On se rappelle que l'ancien ministre des Travaux publics (TP), Justin Ndoundangoye, avait procédé au lancement officiel de ce chantier au début du mois en cours. Il s'agissait pour l'entreprise adjudicataire de procéder d'abord au reprofilage de la voie, avant de recharger la structure en calcaire et de la revêtir en béton bitumineux, jusqu'au débarcadère.
En tout cas au PK 4,5 du tronçon, les travaux vont bon train. Mercredi matin, les techniciens traitaient un bourbier. D'autant que ce sont justement ces zones humides composées de dépressions, qui rendent davantage cette route impraticable. Or, la route de Bambouchine fait partie intégrante du programme de réhabilitation des voiries engagé, il y a un an, par le gouvernement gabonais. Financé à hauteur de 600 millions de francs, le chantier devrait être livré en février 2020. Ce pari pourra-t-il être tenu ?
Styve Claudel ONDO MINKO
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