Le mouvement d’humeur déclenché, il y a exactement un mois, par les régies financières, a des répercussions immenses pour les finances de l’État, en même temps qu’il paralyse toute la chaîne import-export.
Déclenchée le 11 novembre dernier, la grève des régies financières regroupées au sein de la Confédération des syndicats des régies financières et administrations assimilées (Cosyref), fait perdre beaucoup d’argent à l’État et ralentit considérablement l’activité économique, notamment au niveau de l’import-export, paralysé par les douaniers.
D’après le président du Syndicat des professionnels des impôts, Sylvain Ombindha Talheywa, l’immobilisation de tous les services va coûter 2 milliards de francs par jour à l’État. Soit plus de 60 milliards de francs à l’heure actuelle. "Un jour non travaillé peut valoir à peu près 1,5 à 2 milliards de francs. Nous sommes fermes. Autant de jours qu’ils laisseront passer, autant d’argent coulera sous les ponts", avait prévenu le responsable syndical sur les ondes de RFI.
Après l’échec de son prédécesseur, le nouveau ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Marie Ogandaga, doit impérativement trouver une solution consensuelle avec les agents de son ministère, au risque de voir l’économie nationale totalement paralysée. La Confédération patronale gabonaise (CPG) a exprimé, dernièrement au Premier ministre, ses vives inquiétudes face à cette situation. La Cosyref réclamant, en autres, la régularisation des situations administratives, le cadre juridique des primes et l’harmonisation des grilles de paiement.
Maxime Serge MIHINDOU
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