Le discours de politique générale du Premier ministre, chef du gouvernement, à l'Assemblée nationale, remet sur la table l'agenda de la création d'une compagnie aérienne nationale. La décision des pouvoirs publics serait motivée par le retrait de la liste noire de l’Union européenne (UE) des transporteurs aériens basés au Gabon.
L'annonce de la création d’un nouveau transporteur national au Gabon se précise, apprend-on de certaines sources. En effet, lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, le 27 décembre 2019, le Premier ministre, chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, avait indiqué que le Gabon envisageait de mettre sur pied une compagnie aérienne nationale, avant fin 2020.
Certes, très peu d'informations sont disponibles sur l'avancement du dossier. Néanmoins, le gouvernement affiche la volonté de faire de la mobilité des personnes et des biens une priorité. Devant les députés, Nkoghe Békale a relevé que "la volonté de créer un nouveau fleuron national, près de quinze ans après la disparition d’Air Gabon, est davantage motivée par le retrait de la liste noire de l’Union européenne (UE), des transporteurs aériens basés au Gabon".
Pour rappel, à la faveur de la mise à jour de sa liste, le 9 décembre 2019, l’Union européenne a réhabilité la Nationale Régionale Transport (NRT), Solenta Aviation Gabon, Tropical Air Gabon et Afrijet Business Service, " à la suite des améliorations apportées à la sécurité aérienne dans le pays", selon Julien Nkoghe Bekale.
Styve Claudel ONDO MINKO
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie