Après la visite sur le terrain l'ayant conduit au lycée national Léon-Mba de Libreville pour vérifier l'effectivité de la reprise des cours, le ministre de l'Éducation nationale, Patrick Mouguiama-Daouda, a rencontré hier les différentes organisations syndicales de son administration et les forces de l'ordre.
But de cette rencontre : la reprise des cours dans les établissements scolaires et la mise en place d'une stratégie sécuritaire, afin de trouver des voies et moyens permettant d'éviter les dérives vécues la semaine dernière. En effet, face à la psychose créée suite à la "présumée vague d'enlèvements d’enfants" dans les établissements scolaires, la tutelle appelle à la fermeté.
"Les cours ont repris très timidement, et c'est la conséquence de la psychose qui provient d'une forte inquiétude. Face à cette situation, le gouvernement a pris ses responsabilités en déployant un important dispositif sécuritaire. Et par conséquent, nous ne devons pas céder à la peur", a indiqué le ministre de l'Éducation nationale. Avant de préciser que "perdre une journée de cours ça ne se rattrape pas".
Pour les syndicalistes, le mot d'ordre reste le même, pas de reprise de cours. "Pour l'instant, nous demandons aux enfants de rester à la maison, les cours ne reprendront pas tant que les choses ne seront pas claires. Nous devons avoir une nouvelle réunion avec le ministre demain (ce mardi 28 janvier, ndlr), et c'est au sortir de celle-ci que nous saurons si nous devons effectivement reprendre les cours", a indiqué à la presse le président du Syndicat de l'Éducation nationale (Sena), Fridolin Mve Messa.
H.N.M
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