La pénurie de bananes et autres denrées importées du Cameroun pourrait bientôt prendre fin. Les commerçants grossistes ont décidé de reprendre du service dès la semaine prochaine.
Ces opérateurs économiques avaient décidé de suspendre leurs activités, le 25 janvier 2020, pour protester contre la multiplication des taxes et la parafiscalité des postes de contrôle des forces de défense et de sécurité auxquels ils faisaient face entre Eboro (Cameroun) et Libreville. Cette suspension des activités, qui est à l'origine de la pénurie de bananes, oignons, légumes, fruits, etc., constatée ces derniers temps, avaient pour finalité de mettre la pression sur le gouvernement et les élus locaux des villes et départements traversés par les camions chargés de produits alimentaires importés du Cameroun.
Informés, en effet, de la situation, les pouvoirs publics se sont engagés à prendre des mesures visant à mettre un terme à un certain nombre de pratiques tant décriées par les commerçants, tels que “le racket dont se seraient rendus coupables les agents des force de défense et de sécurité affectés dans les postes de contrôle le long de la route”, a précisé M. Menie Me Ngomo. Et les choses, semble-t-il, ont bougé.
Joël Ogouma, gouverneur de la province du Woleu-Ntem, a eu ce même jeudi 6 février dernier, une réunion avec l'ensemble des administrations concernées par cette question. Il ressort qu'un accent particulier sera mis sur la "réduction des redevances et du nombre des postes de contrôle des forces de défense et de sécurité sur l'ensemble de la province du Woleu-Ntem", a déclaré Menie Me Ngomo.
Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
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