L’Union africaine (UA) va monter son armée pour répondre à la menace terroriste. C’est l’une des décisions majeures de ce 33e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation panafricaine qui a pris fin hier à Addis-Abeba (Éthiopie).
Durant deux jours, les leaders africains et autres experts ont réfléchi aux pistes de solutions permettant d’en découdre avec la montée du terrorisme sur le continent. C’est le cas de la Libye qui ressemble désormais à un champ de ruines du fait des affrontements armés entre groupes rivaux. Dans ce tableau sombre figure également le Sahel, particulièrement le Burkina Faso où les services de base, dont l’éducation, s’effondrent tel un château de cartes. Sans parler des exactions commises par plusieurs groupes armés, dans la zone du lac Tchad.
Un constat alarmant qui n’a pas laissé indifférents les chefs d’État et de gouvernement du continent. Pour en finir avec cette gangrène qui se propage à grande vitesse sur l'Afrique, le premier magistrat de la nation arc-en-ciel, par ailleurs président de l’UA, Cyril Ramaphosa, et ses pairs optent pour la fermeté. Objectif : mettre un terme au terrorisme en Afrique, voire au-delà.
Pour y arriver, ils proposent, entre autres, la création d’une armée de 3 000 hommes et son déploiement immédiat sur le théâtre des opérations. Et pour rendre plus efficace cette armée multinationale, ils ont décidé d’augmenter leurs contributions financières. Une manne indispensable à la satisfaction des besoins courants de ladite force.
Yannick Franz IGOHO
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