La réalisatrice gabonaise s'est vue attribuer la bourse Diffa Lagardère, du nom d'un diffuseur très en vue dans le milieu cinématographique en Afrique.
Trois cinéastes gabonaises ont représenté le vert-jaune-bleu, du 8 au 16 février 2020, à Yaoundé (Cameroun), au "Yaoundé Lab Film". Matamba Kombila, Pauline Mvelè Nambané et Jessica Evoung, représentant Samantha Biffot, ont été les invitées de la 1re édition de ce laboratoire de développement et de coproduction dont l'objectif était de relancer l'industrie cinématographique dans la sous-région, avec des projets de qualité. Cette rencontre a justement primé 10 des 50 travaux proposés par les participants.
C'est dans cet ordre d'idées que Pauline Mvele s'est vue décerner le prix du meilleur projet porté par une femme. En clair, il s'agit d'une bourse Diffa Lagardère, du nom d'un diffuseur de film très en vue dans le milieu du cinéma en Afrique. D'une valeur de 1 500 euros (près d'un million de francs CFA), cette attribution, selon elle, devrait lui permettre de mieux effectuer les repérages et préparer son prochain film.
"Mon prochain film documentaire portera sur l'alcoolisme au Gabon. Je m’intéresse aux problématiques sociales telles que le VIH Sida, le cancer, la spoliation des veuves et la réinsertion des détenus", a-t-elle fai savoir. "Je suis fière de porter très haut le drapeau du Gabon dans le domaine du cinéma. Ce prix m'ouvrira d'autres horizons et permettra à ma productrice, Samantha Biffot, de lever d'autres fonds. Car, c'est tellement difficile de faire des films en ce moment au Gabon."
Frédéric Serge LONG
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société
random pub
Articles associés
Conscient de la volonté des populations de vaquer librement à leurs occupations en cette période de festivités liées à la célébration du « Coup de la Libération », le président de la République, Br
L’intelligence, caractère spécifique aux esprits éveillés, offre la capacité, de même que le bon sens, de savoir ce qui est, de ce qui a été.
Au lendemain de sa prise de pouvoir, le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma s'était voulu rassurant face aux hommes et femmes des médias.
De nombreux Gabonais, avides d'un véritable changement, espéraient qu'avec l'avènement des militaires à la tête du pays certaines mauvaises habitudes et autres pratiques surannées cesseraient.
L'approfondissement de la coopération entre nos deux pays, la formation des milliers de stagiaires civils et militaires gabonais, la croissance rapide de la puissance économique et technologique de
Quelques jours seulement après avoir commis un audit profond sur la situation de la Société d'énergie et d'eau du Gabon en proie à de grosses difficultés l'empêchant de satisfaire correctement ses
