Le Covid-19 a franchi nos frontières depuis le 8 mars 2020. Au lendemain de l'annonce du patient zéro le 12 du même mois, un certain nombre de mesures ont été prises par le gouvernement afin de lutter contre l'expansion de l'épidémie du nouveau coronavirus (Covid-19) sur le territoire national.
Parmi ces mesures, la fermeture des établissements scolaires, l'interdiction de rassemblements de plus de 50 personnes et de célébrer les cultes et autres manifestations publiques.
Plus de 48 heures après l'annonce de ces mesures, les reporters de l'Union ont pu constater le déroulement quasi-normal des activités à Libreville, hier. À l’exception des universités, écoles, lycées et collèges qui sont portes closes, conformément aux consignes de précaution édictées par les autorités gouvernementales.
Dans la ville, l'atmosphère générale est normale en ce début de semaine. Les Librevillois vaquent à leurs occupations quotidiennes. Les banques et surfaces commerciales accueillent du monde, comme d'habitude. Avec, à l'intérieur, des agents portant des masques respiratoires et gants comme moyens de protection. On semble loin de la psychose générale engendrée par l'annonce du patient zéro, même si la plupart des conversations tournent autour du coronavirus et de ses dégâts.
Mais il en faut plus pour convaincre certains Gabonais. En effet, dans quelques coins de la capitale, les habitants ne semblent pas encore avoir pris la mesure du phénomène. Incrédules, ils en rigolent d'ailleurs. Accolades par-ci, poignée de main par-là, certains Librevillois font encore fi des gestes barrières à adopter pour éviter toute contamination au Covid-19.
Ailleurs, certaines décisions gouvernementales, telle que l'interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes et la fermeture des bars sont contestées.
Prissilia M. MOUITY
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