L'affaire dénommée "Kévazingogate", qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, a connu son premier épilogue il y a quelques jours. Et pour cause, la Cour constitutionnelle, qui avait été saisie à ce sujet par le journaliste Stive Romeo Makanga, suite à la plainte que l'ancien vice-président de la République (VPR) avait portée contre lui, a dernièrement rendu son verdict.
On se souvient que le confrère avait accusé l'ancien VPR, Pierre-Claver Maganga Moussavou, d'être "à la tête d'un gang". Aussi ce dernier est-il sorti de son silence, vendredi dernier, pour exprimer son sentiment.
Dans son rendu, la Cour souligne que, pour sa défense, le journaliste a évoqué une "inconstitutionnalité des articles 41 et 44 de la loi N°19/2016 du 9 août 2016 portant Code de la Communication". Après examen, Marie-Madeleine Mborantsouo et ses collègues ont, dans leur décision datant du 6 mars 2020 relative au contrôle de constitutionnalité par voie d'exception, décidé de rejeter les éléments brandis par Stive Romeo Makanga. Pour la haute juridiction, "les articles 41 et 44 ne sont entachés d'aucune inconstitutionnalité. En conséquence, cette exception soulevée par Stive Romeo Makanga est rejetée".
Prenant acte de cette décision qui lui a été notifiée il y a quelques jours, M. Maganga Moussavou a dit faire confiance à la justice gabonaise pour la suite de ce dossier qui, en réalité dit-il, ne devrait pas exister. Parce que, soutient-il, ni le président de la République, encore moins le vice-président, le Premier ministre, le ministre des Eaux et Forêts et celui des Finances, ne peuvent s'impliquer dans la vente du bois au Gabon. Celle-ci concerne exclusivement les forestiers.
MAM
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