Face à de nombreuses missions à remplir, le directeur technique national, en place depuis 2019, reste focalisé sur son challenge. L'interruption des activités à cause de la pandémie du coronavirus et les premières difficultés logistiques ne le détournant pas de son objectif, l'expérimenté et dévoué technicien met par ailleurs en garde les jeunes entraîneurs gabonais.
l'Union. Sous quel signe la Direction technique nationale dont vous êtes le patron avait placé cette nouvelle année, avant que le Covid-19 ne vienne changer la donne ces dernières semaines ?Raphaël Nzamba-Nzamba : Le Covid-19 n'a rien changé. Par contre, il retarde un peu l'effectivité de nos programmes. Cette nouvelle année est placée sous le signe de la formation et des compétitions. Il ne peut pas en être autrement. Les contrôles et vérifications viendront dans la suite, tout en sachant qu'on ne peut contrôler que ce qu'on a donné ou enseigné.
Ce qui veut dire que des actes avaient déjà été posés avant l'interruption forcée ?
- Avant l'interruption liée au Covid-19, les Ligues avaient déjà lancé les championnats U17 féminin, U15 et U17 masculins et D3 nationale dont la deuxième journée devait se jouer le week-end du 14 mars. Sans oublier la participation de nos équipes nationales féminines aux différentes compétitions en Guinée-Equatoriale et au Maroc.
Vos collaborateurs que sont les directeurs techniques provinciaux (DTP) disposent-ils des moyens nécessaires pour relayer vos orientations ?
- Je venais de vous dire qu'une formation avait été organisée au siège fédéral à l'endroit de tous les DTP des neuf provinces. Au cours de celle-ci, chacun s'est approprié ses missions et son rôle. En un mot, sa raison d'être dans sa province, à la disposition notamment de la ligue.
Propos recueillis par James Angelo LOUNDOU
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