La baisse conjuguée de la production des pays producteurs va permettre aux cours de l’or noir de repartir à la hausse.
Avec un baril à 30 dollars, les économies des pays producteurs de pétrole, produit dont dépend le Gabon pour financer 70 % de son budget, filaient droit à la récession du fait de la perte immense des recettes tirées de l’or noir.
Fort heureusement, les Etats membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de l'Opep+ ont finalement décidé, le 12 avril 2020, de réduire la production de pétrole de 9,7 millions de barils par jour à partir du 1er mai 2020, jusqu'au 30 juin 2020.
A partir du 1er juillet 2020, les baisses de production seront réajustées à 8 millions de barils par jour, jusqu'à la fin de l'année. Enfin, l'Opep et les pays membres de l'Opep + se sont mis d'accord sur une réduction de la production de 6 millions de barils par jour, du 1er janvier 2021 jusqu'à fin avril 2022. La base de calcul pour les ajustements est la production pétrolière d'octobre 2018, à l'exception du Royaume d'Arabie Saoudite et de la Russie, tous deux avec le même niveau de référence de 11 millions de b/j.
"L'esprit de coopération a triomphé. L'Opep parvient à un autre accord vraiment historique pour notre continent et pour les marchés mondiaux de l'énergie. Cela montre clairement qu'en période de besoin critique, nous pouvons mettre de côté nos différences et nous unir derrière des accords historiques qui feront la différence en Afrique, pour nos entreprises et nos employés", s’est réjoui le président de la Chambre africaine de l'énergie.
Maxime Serge MIHINDOU
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