Crainte et peur des lendemains incertains : tel est l'état d'esprit de milliards de personnes à travers la planète confrontées à l'épidemie du coronavirus, cet ennemi invisible qui décime les économies et les peuples. À ce jour, au Gabon, du moins au moment de notre bouclage, on dénombre trois décès liés au Covid-19. C'est pourquoi, la classe politique ne saurait être insensible à ce fléau. En atteste la sortie de l'Union nationale (UN) de Zacharie Myboto, en début de semaine.
Après avoir relevé les failles, observables à l'œil nu d'ailleurs, de la stratégie des pouvoirs publics en pareille période de crise, le président de l'UN, Zacharie Myboto, et les siens ont jugé nécessaire d'apporter leur contribution intellectuelle à cette situation inédite. Les militants de cette formation politique sont d'avis qu'il faut impérativement s'en référer aux experts pour la gestion du problème.
Ainsi, l'Union nationale a plaidé pour que le ministère de la Santé soit remis au centre dans la poursuite de la riposte. "Ce département ministériel dispose, en effet, d'un personnel hautement qualifié et d'une administration capable de stratégies. Lui sont adjointes quelques structures particulières, à savoir : le Conseil scientifique, l'Ordre des médecins, l'Ordre des pharmaciens, le Comité d'éthique, les instituts de recherche, le CIRMF, qui ont besoin de moyens pour assurer la mission de protection, d'aide aux soins et de survie des Gabonais", a déclaré le leader de l'UN.
Yannick Franz IGOHO
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