"En matière de surveillance épidémiologique, sur les 525 prélèvements effectués, nous avons enregistré 47 nouveaux cas positifs", a annoncé le Copil mardi passé.
Au-delà de toutes considérations, ce nombre est l'un des plus faibles enregistrés depuis onze jours. En effet, il faut remonter au 30 mai passé pour entendre le Comité affirmer que seulement 42 cas testés positifs avaient été confirmés. Entre ces deux dates, les citoyens ont été habitués à des déclarations quotidiennes de 100 cas confirmés en moyenne.
C'est le 8 mai dernier que la barre des cent cas quotidiens a été franchie (soit 116 personnes atteintes par le coronavirus ce jour-là). Depuis cette date, jusqu'à mardi passé, les autorités sanitaires ont fait état, seulement à trois reprises, de moins de cinquante cas enregistrés sur une journée. C'était le 9 mai (41 personnes), le 30 mai (42 cas) et mardi passé (47 personnes testées positives).
Bien qu'on ignore encore si le Gabon a atteint son pic, on peut néanmoins se demander si ce nombre de 47 cas n'est pas un indicateur. En effet, après plusieurs jours de hausse, cette nouvelle donnée semble indiquer une baisse. Or, personne n'y prête attention, le pourcentage entre les prélèvements et les cas positifs énoncés chaque jour semble aller dans le même sens. Le problème est que la communication qui est faite autour du Covid-19 met l'accent sur les cas qui s'envolent. Ce qui cause une peur bien réelle au sein de la population.
Pourtant, en dépit du nombre croissant des tests de dépistage et des cas positifs, on constate que ce pourcentage régresse. En effet, le 25 mai dernier, ce pourcentage était encore de 20% (10 683 prélèvements pour 2 135 cas contaminés). Et depuis, il diminue peu à peu.
Est-ce le signe que le pic (annoncé pour mi-mai ou mi-juin) se rapproche ?
Serge A. MOUSSADJI
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