Les choses sont allées très vite du côté de l'Exécutif où vingt-quatre heures seulement après sa nomination, Rose Christiane Ossouka Raponda a dévoilé, hier, la composition de son gouvernement.
Une équipe constituée, semble-t-il, dans un souci de stabilité et d'efficacité. Ce, d'autant plus que, comparativement au gouvernement précédent, les personnalités reconduites ont quasiment toutes conservé leurs portefeuilles. C'est notamment le cas de Denise Mekam'ne Edzidzie-Taty au ministère des Relations avec les Institutions constitutionnelles, de Lambert-Noël Matha à l'Intérieur ou encore d'Erlyne Antonella Ndembet-Damas à la Justice.
Toute chose qui dénote une certaine ambition d'imprimer un allant et un dynamisme dans la conduite et la gestion des affaires publiques. Une volonté immédiate d'apporter des réponses aux préoccupations des populations. D'autant plus que les personnalités promues pour la première fois au gouvernement tardent très souvent à trouver leurs marques. Ce qui, avouons-le, déteint sur le rendement de l'action gouvernementale.
Ce souci d'efficacité se retrouve également dans l'érection d'un ministère de l'Économie et un autre des Finances. Le premier tout dévolu à la relance de la machine économique, alors que le second est entièrement consacré à optimiser la gestion et le recouvrement des recettes fiscales. Derrière cette architecture, on perçoit bien la volonté de mieux piloter la stratégie de sortie de crise avec la nomination d'une ministre déléguée très au fait de la chose économique et jouissant d'une bonne réputation auprès des partenaires de développement.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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