Les nombreux faits d'armes de Guy-Roger Nzamba en choi kwang do, art martial d'origine coréenne, lui ont valu aussi bien des sacres nationaux aux Etats-Unis où il vit depuis 2009, que des titres lors des compétitions mondiales disputées ailleurs.
Depuis sa première consécration outre-Atlantique en 2011 (champion des Etats-Unis), le Gabonais qui a alterné la défense de la bannière gabonaise et celle du pays de l'Oncle Sam, a en effet ajouté entre autres des titres de champion du monde 2015 en techniques et champion du monde 2017 en démonstration.
Hors compétition, Me Nzamba est très actif dans la vulgarisation de la discipline qu'il a apprise, après une première partie de carrière consacrée au taekwondo et passée au Gabon.
Après avoir fait toutes ses classes dans choi kwang do, sous les ordres de Me Choi Kwang-Jo (9e dan) et fondateur dudit art martial, il est devenu instructeur en chef au siège international de cette discipline à Atlanta, mais aussi à Kennesaw, sa ville d'adoption. Avec notamment sous ses ordres 40 formateurs et plus de 300 élèves. Non sans avoir créé un programme de coaching (''Choi kwang do skills'') en faveur des enfants, jeunes, adultes et personnes âgées.
Ce sont ces actions qui lui ont valu la reconnaissance de l'Etat de Géorgie qui, via son gouverneur Brian Kemp, lui a attribué un diplôme de reconnaissance au mois de février dernier. La pandémie du coronavirus ayant perturbé les activités, notamment le fonctionnement des différentes administrations américaines, Me Guy-Roger Nzamba a toutefois dû attendre six mois pour enfin recevoir son parchemin.
"Le certificat a été fait en fin février et devait m'être remis à mi-mars, du fait de l’emploi du temps du gouverneur. Mais le coronavirus est arrivé aux Etats-Unis. On m'a demandé d’attendre quelques mois, vu que tout était fermé. Mais comme la situation sanitaire n’est toujours pas assainie et qu'en ce moment le bureau du gouverneur est toujours inaccessible au public, le document m'a donc été envoyé pour ne pas attendre plus longtemps", a réagi le récipiendaire salué par les médias américains.
James Angelo LOUNDOU
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