Alors que se profile à l'horizon la rentrée scolaire (rentrée administrative le lundi 26 octobre et des classes le 9 novembre), les diplômés de l'Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), promotion 2018 et ceux de l'École normale supérieure (ENS), promotion 2 019 ont entamé un mouvement d'humeur devant le portail du ministère de l'Éducation nationale, hier matin pour réclamer " les affectations et les bourses".
Ce mouvement des enseignants stagiaires sortis de ces deux établissements d'enseignement supérieur, fait suite à une série de rencontres organisées avec leur tutelle depuis février dernier, en vue de régulariser leur situation. " Nous comprenons qu'il faut du temps pour affecter les enseignants dans les écoles, environ 5 mois selon le ministère. Nous sommes revenus plusieurs fois vers la tutelle, mais ils continuaient à nous demander de patienter jusqu'au mois de juin. À notre grande surprise, le secrétaire général du ministre nous demande encore de patienter car, nous ne pourrons pas être affectés dans cette période", a relaté le porte-parole des grévistes, Frejus Mouity Mouity.
Aussi, dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée au Covid-19, ces derniers qui ont été reçus par le secrétaire général du ministère, ont-ils été invités, une nouvelle fois, à "patienter avant le 9 novembre prochain". Dans cette optique, ces enseignants en attente d'affectation ont indiqué qu'ils se rendraient au cabinet du ministre ce mardi matin.
À quelques jours de la rentrée administrative, voilà une nouvelle épine dans le pied du ministre de l'Éducation nationale.
Hans NDONG MEBALE
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société
random pub
Articles associés
Conscient de la volonté des populations de vaquer librement à leurs occupations en cette période de festivités liées à la célébration du « Coup de la Libération », le président de la République, Br
L’intelligence, caractère spécifique aux esprits éveillés, offre la capacité, de même que le bon sens, de savoir ce qui est, de ce qui a été.
Au lendemain de sa prise de pouvoir, le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma s'était voulu rassurant face aux hommes et femmes des médias.
De nombreux Gabonais, avides d'un véritable changement, espéraient qu'avec l'avènement des militaires à la tête du pays certaines mauvaises habitudes et autres pratiques surannées cesseraient.
L'approfondissement de la coopération entre nos deux pays, la formation des milliers de stagiaires civils et militaires gabonais, la croissance rapide de la puissance économique et technologique de
Quelques jours seulement après avoir commis un audit profond sur la situation de la Société d'énergie et d'eau du Gabon en proie à de grosses difficultés l'empêchant de satisfaire correctement ses
