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Faits divers & Justice

Session criminelle : 10 ans dont 5 avec sursis pour viol sur ascendant

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ROLAND Moussounda Koumba a, mercredi 12 mai dernier, lors de son audience à la session criminelle de Port-Gentil, écopé de 10 ans de prison dont 5 avec sursis, pour le viol commis sur Georgette Moussavou, une Gabonaise de 41 ans au moment des faits

ROLAND Moussounda Koumba a, mercredi 12 mai dernier, lors de son audience à la session criminelle de Port-Gentil, écopé de 10 ans de prison dont 5 avec sursis, pour le viol commis sur Georgette Moussavou, une Gabonaise de 41 ans au moment des faits.

Ceux-ci se sont déroulés, en 2018, dans un village du district de Ndougou, dans le département d’Etimboué. Ce jour-là, autour de 19 heures, Roland Moussounda Koumba effectue une descente au débarcadère de Ndougou, en compagnie de Georgette Moussavou. Sur le chemin, le jeune homme courtise la dame et n'hésite pas à lui proposer des rapports sexuels. Ce que Moussounda Koumba, qui est son aîné de 27 ans, refuse. De surcroît, l'endroit (en pleine brousse) n'est pas approprié.

Mais l'amoureux ne l'entend pas de cette oreille : il plaque la dame au sol et passe à l’acte. Peu de temps après, les deux "amants" rentrent au village.

Une fois à la demeure, à une heure avancée de la nuit, le concubin de Georgette Moussavou propose une chambre à coucher à Roland Moussounda Koumba, qui n'est autre que leur ouvrier agricole. Malheureusement pour ce dernier, la femme raconte la mésaventure à son compagnon. Toute chose qui débouche sur une plainte à la brigade de gendarmerie d’Omboué.

Déféré au parquet de la République, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte, le mis en cause a confié au magistrat instructeur qu’ils avaient eu des rapports consentis.

Mais au terme des débats à la session criminelle, le procureur général, Steve Daglish Boucka, a reconnu la culpabilité de Roland Moussounda Koumba et requis 10 ans de réclusion à son encontre. La défense a, quant à elle, demandé des circonstances atténuantes, d’autant que dans cette affaire, il est question d'une parole contre une autre. Et donc, sans la présence d'un témoin.



Serge YACKELE-MIHINDOU



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