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Faits divers & Justice

Koula-Moutou : elle abandonne son nouveau-né dans les buissons

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UN nourrisson a été retrouvé, dans la nuit de dimanche à lundi dernier, derrière une villa du quartier Bambomo, dans le 2e arrondissement de Koula-Moutou, le chef-lieu de la province de l'Ogooué-Lolo

UN nourrisson a été retrouvé, dans la nuit de dimanche à lundi dernier, derrière une villa du quartier Bambomo, dans le 2e arrondissement de Koula-Moutou, le chef-lieu de la province de l'Ogooué-Lolo. À ce qu'il semble, la parturiente identifiée comme Wilma Nkemgue ne voulait pas du nouveau-né, qu'elle a abandonné à son triste sort après lui avoir donné naissance dans les buissons.

Selon les informations recoupées auprès d'une source proche de la famille, la lycéenne en classe de 4e se serait désintéressée de sa grossesse, en constatant que le géniteur – un militaire pour qui la demoiselle entretenait des rapports sexuels, avec d'autres hommes –, s'en fichait complètement. D'où les nombreuses tentatives d'avortement. Une fois, Wilma Nkemgue aurait même tenté d'expulser le fœtus en consommant des boissons alcoolisées mêlées à du Nescafé. Mais en vain, car la grossesse a évolué jusqu'à sept (7) mois.

Lundi 24 mai dernier, alors qu'elle se trouve chez des voisines, Wilma Nkemgue commence à ressentir des contractions, vers 20 heures. Elle sort discrètement de la maison, prend la destination de la broussaille et met l'enfant au monde. Les instants qui suivent, elle abandonne le nouveau-né et prend le chemin de son domicile, où elle se prend rapidement une douche comme si de rien n'était. Malheureusement pour la parturiente indélicate, les cris du bébé alertent une meute de chiens. Au moment où les clebs s'apprêtaient à l'attaquer, les riverains sont arrivés, sauvant l'enfant de justesse. 

Le nourrisson a immédiatement été conduit au Centre hospitalier régional (CHR) Paul Moukambi de Koula-Moutou, où il a été pris en charge par le service dédié à l'enfant et à la mère.

Aux dernières nouvelles, le nouveau-né ne serait plus dans un état critique.



D. M.



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