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Économie

Assurances : contribution au développement du Gabon

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Les Journées portes ouvertes sur le thème de la culture de l'assurance au Gabon, organisées par l'Université africaine des sciences politiques et de management (UASPOM) ont permis aux universitaires et aux professionnels du secteur des assurances de mieux appréhender la nécessité de développer des assurances dans une économie et de vulgariser ce métier auprès des étudiants et du grand public

Les Journées portes ouvertes sur le thème de la culture de l'assurance au Gabon, organisées par l'Université africaine des sciences politiques et de management (UASPOM) ont permis aux universitaires et aux professionnels du secteur des assurances de mieux appréhender la nécessité de développer des assurances dans une économie et de vulgariser ce métier auprès des étudiants et du grand public.

" Tout comme les universités, l'UASPOM a trois grandes fonctions : une fonction de production de la connaissance, la fonction de transmission de la connaissance et la fonction de vulgarisation de la connaissance. Cette conférence répond à cette troisième fonction, celle de vulgariser, de mettre en contact les produits des universités avec le monde professionnel", a affirmé le Pr Jean-Louis Nkoulou-Nkoulou.

C'est effectivement deux professionnels, Andrew Crépin Gwodog, président de la Fédération des sociétés des assurances (Fégasa), et Patrice Ngoko-Ebang, directeur des opérations de Sanlam Assurance qui ont animé cette conférence autour des atouts, rôle sur l'économie du Gabon. Selon le président de la Fegasa, le secteur des assurances contribue au développement du Gabon à travers un certain nombre d'agrégats que sont la fiscalité payée par le secteur des assurances, les emplois générés, les primes collectées qui servent au financement de l'économie, la responsabilité sociétale des entreprises, le soutien aux actions du gouvernement à travers la participation aux emprunts obligataires de l'État, etc.

Lors du récent emprunt obligataire de 175 milliards FCFA (l'État ayant finalement collecté près de 188 milliards de FCFA), les acteurs du secteur assurances ont souscrit pour plus de 6 milliards FCFA, a révélé M. Gwodog.

Pour sa part, Patrice Ngoko-Ebang a relevé quelques faiblesses qui font l'objet d'études au sein de la Fégasa, à savoir : le taux de pénétration de l'assurance, les mauvaises pratiques des acteurs quant à la célérité sur le règlement des sinistres, le faible déploiement de l'assurance sur l'étendue du territoire national.



I.M'B



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