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Faits divers & Justice

Gabon : tragique interruption de grossesse clandestine dans un bar à Lastoursville

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LE fait qui défraie actuellement la chronique à Lastoursville, le chef-lieu du département de Mulundu, est la mort de Martine Nkodo Abenge, Camerounaise de 15 ans, la semaine dernière dans un troquet

LE fait qui défraie actuellement la chronique à Lastoursville, le chef-lieu du département de Mulundu, est la mort de Martine Nkodo Abenge, Camerounaise de 15 ans, la semaine dernière dans un troquet. Et ce, après avoir été injectée par un infirmier auxiliaire, dans le but de mettre un terme à sa grossesse.

Didier Lambert Koula, le mis en cause, a été interpellé par les éléments de la brigade de gendarmerie, avant d'être déféré au parquet de Koula-Moutou. Les premiers renseignements font état d'une brouille entre la jeune camerounaise et son ami, suite au mauvais état de l'adolescente marqué par un début de grossesse extrêmement difficile. Toute chose qui aurait commencé par réveiller les soupçons de la part de la famille de cette dernière. C'est à ce moment que les services de Didier Lambert Koula auraient été sollicités. La jeune mère en devenir lui ayant, semble-t-il, fait état de son désir d'interrompre la grossesse.

L'auxiliaire de santé ayant servi dans un passé récent au sein du Conseil départemental de Mulundu et Martine Nkodo Abenge se seraient alors donné rendez-vous dans un troquet de Lastoursville. Objectif : procéder à l'injection permettant d'expulser le fœtus. Les témoins croient savoir que la jeune fille serait arrivée avec les produits recommandés préalablement par l'infirmier. L'injection aurait été faite dans les toilettes du bar. Sauf que les choses se seraient compliquées, vu que Martine Nkodo Abenge aurait trouvé la mort quelques instants après. La dépouille de l'infortunée a été transférée à la morgue du Centre hospitalier régional (CHR) Paul-Moukambi de Koula-Moutou. Tandis que l'infirmier se trouve présentement dans le collimateur de la justice.

Aux dernières nouvelles, la communauté camerounaise est en train de se mobiliser, pour procéder au transfèrement du corps de la victime dans son pays d'origine. Une initiative qui se heurte pour l'instant à la batterie de mesures exigées en ces temps de lutte contre le Covid-19.



D. M



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