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Économie

Préservation de la faune : Setrag en partenariat avec l’ANPN

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L’AGENCE nationale des parcs nationaux (ANPN) et la Setrag ont signé, dernièrement, une convention de partenariat en vue de la préservation de la faune, en l’occurrence en faveur de la lutte contre les heurts d’éléphants et autres animaux par les trains

L’AGENCE nationale des parcs nationaux (ANPN) et la Setrag ont signé, dernièrement, une convention de partenariat en vue de la préservation de la faune, en l’occurrence en faveur de la lutte contre les heurts d’éléphants et autres animaux par les trains.

En toile de fond de cette collaboration, le suivi des mouvements migratoires des éléphants et autres animaux le long du chemin de fer, dont les heurts avec les trains perturbent cette cohabitation pacifique. Résolu à contribuer activement à l’aboutissement d’une solution pérenne, Setrag a opté pour une approche concertée avec l’Agence nationale des parcs nationaux, en conduisant une étude sur plusieurs mois permettant d’élucider les mouvements migratoires des pachydermes.

La méthodologie utilisée dans le cadre de cette étude inclut notamment des prélèvements d’échantillons ADN, l’utilisation de colliers-balises, la pose de caméras pièges dans les zones les plus accidentogènes dans le but d’infléchir le nombre de heurts de trains avec ces espèces menacées d’extinction qui se déplacent aux abords de la voie ferrée.

Pendant 10 jours, la Direction développement durable de la Setrag, encadrée par le Dr David Lehmann, biologiste de la faune sauvage – Unité faune sauvage – à la Direction technique de l’ANPN, accompagné d’agents de l’ANPN et du ministère des Eaux et Forêts, ont ainsi parcouru plus de 125 kms à pied pour identifier les zones à risques pour les éléphants. Les tronçons parcourus, notamment M’bel, Oyan, Mouyabi, Ivindo, Ndjolé et Otoumbi ont permis de cerner la problématique, de proposer des solutions idoines et de circonscrire les zones à risques, qui seront traitées en priorité lors de la mise en œuvre du plan d’actions qui découlera de cette étude.

Cette collaboration pérenne avec l’ANPN et l’objectif même de cette étude sont conformes à la législation nationale, aux standards internationaux de la Banque mondiale et à ceux du Groupe Eramet.

" Dans tous les projets que nous initions, nous devons mettre en place des hiérarchies dans les mesures d’atténuation des impacts négatifs : éviter, minimiser, restaurer, c’est précisément ce résultat que nous visons ici en voulant diminuer voire supprimer le nombre de collisions d’animaux avec les trains. Cette mission s’imposait doublement. En effet, nous avons appris peu de temps avant la mission conjointe que l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) avait évalué et catégorisé l’éléphant de forêt, en danger critique d’extinction. ‎Le respect et la protection de l’environnement, des communautés hôtes et la performance économique ne sont pas incompatibles, bien au contraire, l’un ne va pas sans l’autre. En tant qu’acteur économique et responsable, Setrag ne peut dissocier le développement économique de l’entreprise au progrès social et à la qualité de l’environnement ", a souligné Isabelle Teboul, directrice Développement durable de la Setrag.




JM



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