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Politique

Éric Dodo Bounguendza au HCR : quel schéma pour le remplacer  à la tête du PDG?

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La nomination d'Éric Dodo Bounguendza, comme Haut-Commissaire de la République suscite plusieurs interrogations sur l'identité et les procédures devant conduire à son remplacement à la tête du plus vieux parti politique du pays. Deux options sont mises sur la table du président de cette formation politique, Ali Bongo Ondimba. La première serait de s'appuyer sur une disposition des textes du parti qui l'autorise à nommer aux plus hautes fonctions, entre deux congrès, un militant de son choix. L'autre serait de désigner un intérimaire. Dit ainsi, avant le prochain congrès que beaucoup annoncent pour bientôt, le " Distingué camarade président " a la latitude de nommer qui il veut pour remplacer le Logovéen Dodo Bounguendza. En ce sens, le parti est plutôt pourvu en ressources humaines. D'abord, " dans l'intervalle des réunions du congrès, le président du parti peut procéder au remplacement des responsables du parti membres des instances qu'il préside " (article 30 des statuts). Ensuite, toujours dans le même article, il est dit : "en cas de nécessité politique, le président du parti peut procéder aux ajustements mis en place par le congrès ".

 

Nombreux sont les militants et cadres du PDG qui ont commencé à lorgner depuis vendredi soir le poste désormais "vacant ". Reste à savoir le choix de la province du militant qui sera à l'honneur. L'équilibre géopolitique d'antan sera-t-il maintenu ou le curseur va-t-il se déplacer vers une autre province ? L'autre schéma serait celui d'un jeu de chaises musicales qui verrait l'un des adjoints du SG partant assurer la conduite des affaires du parti en attendant l'organisation d'un congrès dans les jours et mois à venir. Ici, la liste restreinte comporterait tous les membres du secrétariat exécutif, autrement dit les six adjoints. Là également, le choix est laissé à la discrétion du DCP, Ali Bongo Ondimba. Dans tous les cas, quel que soit le schéma, les militants du parti au pouvoir, créé le 12 mars 1968, sont dans l'attente de la nomination du nouveau patron du secrétariat exécutif.

 

Jonas OSSOMBEY

Libreville/Gabon

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