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Politique

Élections générales 2023 : "Djoui L'akassi" milite pour le bulletin unique

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Une nouvelle plateforme politique des femmes issues de huit chapelles politiques, dénommée "Djoui L'akassi" (Ndlr : la voix des femmes en langue Obamba) a été portée sur les fonts baptismaux le week-end écoulé. Les membres de ce regroupement politique féminin comptent bien jouer leur partition aux élections générales à venir. À en croire la coordinatrice de "Djoui L'akassi", Marie-Rose Melighe-Me-Ngwa, ledit mouvement réunit "des Gabonaises de toutes origines et de toutes conditions éprises de paix et d’amour pour leur pays", dont des femmes issues de la société civile et des organisations non gouvernementales.

 

Bon à savoir, " Djoui L'akassi" est une plateforme composée de femmes de l’Union nationale (UN), du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), du Rassemblement pour le Gabon (RPG), de l’Union socialiste progressiste (USP), de l’Union des patriotes gabonais loyalistes (UPGL), des Démocrates (LD), du Rassemblement pour l’alternance pacifique et indépendance démocratique (RAPID), de l’Union nationale des forgerons (UNAF), du Mouvement de redressement national (MORENA) et celles du PNG-Gabon vert. "On refuse de voir les femmes politiques gabonaises ne pas proposer des idées utiles à la construction d’un nouveau modèle de société", a déploré la coordinatrice de ladite plateforme.

 

Cette dernière de préciser que les femmes "comptent désormais faire entendre leur voix". Comme on pouvait s'y attendre, Rose Melighe-Me-Ngwa et ses congénères ont dressé un tableau peu reluisant de l'actuelle gouvernance. Dans la foulée, les élections générales à venir ne les laissent point indifférentes. Tant s’en faut. D'ailleurs, elles souhaitent de tout cœur des consultations apaisées. L'oratrice est d'avis que  "le bulletin unique a l’avantage de réduire le coût d’impression, de faciliter le choix de l’électeur et d’éviter les enveloppes accolées. Arrêtons le tripatouillage, arrêtons les violences post-électorales !"

 

Yannick Franz IGOHO

Libreville/Gabon

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