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Économie

FMI : le Gabon sur la voie de la relance économique malgré l'inflation mondiale

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SORTI de la récession, le Gabon a atteint une croissance de 1,5 % du PIB en 2021. Le pays traverse aujourd'hui une phase de relance économique importante. Les experts du Fonds monétaire international (FMI) s'attendent à ce que son PIB atteigne 2,7 % en 2022 et 3,7 % en 2023. C'est dire que les efforts consentis ont permis au pays de faire beaucoup de progrès ces 12 derniers mois. Ces données ressortent de la présentation du rapport sur la situation économique de l'Afrique subsaharienne animée hier après-midi à l'Assemblée nationale par Gomez Agou, le Représentant du Fonds monétaire international (FMI).

 

Cet exposé sur la croissance avec un focus sur le Gabon s'est fait devant des membres des deux Chambres du Parlement dont le président de l'Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, et la présidente du Sénat, Lucie Milebou Aubusson-Mboussou. "Lorsqu'en 2021, nous faisions le programme du FMI, on souhaitait réduire la dette du pays de 78 % à 70 % du PIB en 2024. En 2022, le pays a déjà sa dette bien en deçà de cet objectif. La dette du Gabon est autour de 55 % du PIB. Cela signifie qu'il y a eu un renforcement notable de la qualité de la situation financière du pays en lien avec une politique budgétaire relativement prudente mais surtout aidée avec la hausse du prix du pétrole", a indiqué Gomez Agou durant la conférence de presse qui a suivi sa présentation.

 

Toutefois, le Gabon (comme les autres pays d'Afrique subsaharienne) est victime d'une flambée des prix. "L’inflation s’est inscrite en forte hausse ces deux dernières années, essentiellement sous l’effet de facteurs externes, notamment les prix alimentaires mondiaux, les cours du pétrole et les perturbations des chaînes d’approvisionnement", peut-on lire dans ledit rapport.

 

L'institution monétaire internationale recommande aux dirigeants de maintenir le cap sur cette lancée qui pourrait permettre de réduire le niveau de la pauvreté. Les experts ont également demandé aux décideurs d'épargner une bonne partie de la plus-value pétrolière. Cela leur permettrait de réduire les risques d'une nouvelle chute du prix du baril de pétrole.

 

GM.N-N

Libreville/Gabon

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