DÉBUTÉS le 13 novembre dernier à Guadalajara (Mexique), les 22es Championnats du monde de taekwondo se sont achevés hier. Désormais c'est l'heure des bilans au niveau des différentes nations. Le premier des enseignements à tirer est le niveau très élevé de la compétition. De nombreux ténors ont laissé des plumes en chemin. C'est le cas notamment de l'Ivoirienne Ruth Gbabi. Championne d'Afrique 2 022 à Kigali, médaillée d'or au Grand Prix de Paris en 2022 et aux Mondiaux féminins l'an dernier à Riyad en Arabie saoudite. Sans oublier sa médaille de bronze au JO de Tokyo-2020. Une sacrée cliente tombée en quart de finale.
Côté gabonais, ce fut douloureux ! Nos trois expatriés que sont Anthony Obame, Maria Urgence Mouega et Moussa Amar Cissé sont tombés dès le premier tour, face à des adversaires pourtant prenables. Chez les dames, Fatima Abombwet, Alphonsine Edayong Meyo et Nancy Essoughé Ntoutoume qui évoluent au pays sont logiquement tombées d'entrée. Les trois combattantes ont compris où se situe leur niveau sur la scène mondiale.
Côté homme, deux compatriotes se sont illustrés : ils ont tous passé avec brio le premier tour face à des adversaires expérimentés. Ils auraient même pu passer ce second tour s'ils avaient plusieurs compétitions dans les jambes. Séverin Ndong Obame s'est offert au premier tour la tête du médaillé de bronze aux JO 2 016 de Rio (Brésil), le Dominicain Luis Pie, battu par l'enfant du quartier Nkembo (6-2-7-0). Avant de tomber au second tour 2 rounds à 1, en faveur du Chilien Olivero Otero.
Teddy Lessakolo, pour sa première grande sortie internationale a montré qu'il avait du potentiel. Lui aussi éliminé au second tour par plus expérimenté. Ces deux compatriotes méritent amplement d'être accompagnés par les pouvoirs publics pour parfaire leurs formations. Mais aussi Lionel Saïzonou et Aroune Moubele Ipopa, deux autres locaux, tombés au premier tour.
PSNB
Libreville/Gabon