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Politique

Concertation politique : l'opposition encore en désaccord

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AU lendemain de l'ouverture lundi dernier de la concertation politique au palais de la présidence de la République, par le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, les travaux proprement dits n'ont toujours pas commencé. Et pour cause, alors que la majorité est parvenue à fournir une liste consensuelle de ses représentants, l'opposition, elle, s'est trouvée dans l'incapacité d'en faire autant.

Les opposants, forts de leur appartenance aux différentes composantes de leur bord politique, ont fait étalage, une fois de plus, de leurs antagonismes et de leurs contradictions. En faisant parvenir des listes éparses au ministre d'État, ministre de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha. De l'avis de plusieurs observateurs, cette situation était prévisible. D'a utant plus qu'au sortir de la cérémonie d'ouverture, les représentants de l'opposition se sont étripés sur le mode de désignation de leurs délégués, sur fond de noms d'oiseaux.

Un spectacle à la limite de la désolation se situant dans le prolongement de celui qu'elle avait déjà livré lors de la désignation de ses représentants au sein de la Commission ad hoc et du Collège spécial, en vue du renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections (CGE). Et dire que pour éviter toute forme de blocage, les deux parties ont revu à la hausse le nombre de leurs délégués.

Celui-ci est passé de trente (30) à quarante (40). Dans tous les cas, a indiqué Lambert-Noël Matha, "l'opposition a jusqu'à aujourd'hui midi pour déposer sa liste consensuelle". Sans toutefois préciser ce qu'il adviendrait en cas de nouvelle défaillance de ce bord politique.

J.KOMBILE MOUSSAVOU

Libreville/Gabon

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