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Politique

Makokou : retrait des cartes d'électeurs au petit trot

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ENTAMEE mardi 15 août dernier, l'opération de distribution des cartes d'électeurs à l'initiative du ministère de l'Intérieur, se poursuit très timidement dans le chef-lieu de la province de l'Ogooué-Ivindo, à raison de trois sites pour chacun des deux arrondissements de la commune. Il s'agit, pour ce qui est du premier arrondissement, de l'école communale A, de l'école Zouatab et de l'école publique Epasendje 2. Le deuxième arrondissement comprend, quant à lui, l'école publique Marien Ngouabi, le collège Essia et Edoung Avion.

Ces six sites de distribution des cartes concernent en réalité une vingtaine de bureaux de vote. Des communiqués, à raison de trois par jour, sont diffusés à la radio locale pour informer les futurs électeurs du lieu de retrait de leur document pour le vote du 26 août prochain, précise une source en charge de cette organisation. Il reste que malgré cette disposition prise par les représentants du ministère de l'Intérieur, des personnes sont parfois obligées de partir d'un site à un autre pour retrouver leurs cartes. Dans certains cas, l'on observe des noms de personnes décédées alors que, informe-t-on, la liste réalisée à l'échelle provinciale avait fait l'objet d'un toilettage par la commission d'enrôlement avant son dépôt à Libreville. Un travail qui, insiste-t-on, avait été rendu possible avec le concours des chefs de quartiers et de villages, mieux au fait des mouvements de leurs administrés.

Que s'est-il donc passé au ministère de l'Intérieur pour reproduire ces erreurs, questionne-t-on. La frilosité encore observée dans la fréquentation des centres devrait baisser sous peu. En effet, avec l'entrée en scène progressive des acteurs politiques, appelant les populations inscrites sur les listes électorale à procéder au retrait de leurs cartes, les jours prochains vont enregistrer un certain engouement dans les centres de distribution. Tant les Gabonais ont acquis la triste réputation de ne se lever en masse qu'au dernier moment. A l'heure des bousculades dont ils pourraient pourtant à présent se garder.

Olivier NDEMBI

Makokou/Gabon

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