Le Programme de leadership des visiteurs internationaux (IVLP) accueille, depuis samedi dernier à Washington DC aux États-Unis, huit professionnels gabonais de médias issus de différentes Rédactions (presse écrite, audiovisuelle et en ligne).
Ces visites rendues possibles par la Haute autorité de la communication du Gabon (HAC) et le Conseil américain pour l’Éducation internationale visent à "donner aux journalistes locaux les moyens de réaliser des reportages percutants". Elles permettent de rencontrer et de s'entretenir avec leurs homologues professionnels américains sur les questions qui touchent le monde de la presse. Du 29 janvier au 6 février 2024 la délégation gabonaise va sillonner trois États différents Kalamazoo, Michigan et Seattle.
Des thématiques concrètes adaptées aux réalités de cette profession ont été élaborées pour qu’à l’issue de ce voyage, chaque Rédaction soit apte à faire face aux défis de l’heure marqués par la montée en puissance des médias sociaux. Dès l’entame du programme, les journalistes se sont penchés sur des thèmes tels que "les tendances et le journalisme dans les médias numériques", "la relation entre les médias et le gouvernement aux États-Unis", "la lutte contre la censure et le journalisme TV".
Les étapes des États de Kalamazoo et de Michigan ont eu une approche plus spécifique avec le journalisme d'information en ligne et l’engagement du public, la production vidéo, la radio et le podcast. Suivi de cas pratiques dans des stations radios et télés. Il s’agira aussi pendant ce périple américain d’apprendre à mener des opérations médiatiques à but lucratif et non lucratif, à découvrir les stratégies d'engagement dans les médias sociaux et de création de contenu ou même à faire participer les communautés minoritaires grâce aux médias. En clair, il s’agit d’associer les médias sociaux à la pratique journalistique pour éviter l’extinction qui sévit actuellement dans ce pays. Au total, 10 jours d’apprentissage de nouvelles pratiques journalistiques qui pourront améliorer et sauver les médias gabonais, eux aussi victimes du boom numérique. R
udy HOMBENET ANVINGUI
Washington DC/États-Unis