La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a organisé hier à Libreville la 28e Journée africaine de la prévention des risques professionnels (JAPRP).
Une activité qui a vu la présence de la ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie Awanang-Anato, et la participation des partenaires sociaux et des organisations professionnelles.
Avec pour thème central "La sécurité et la santé au travail dans les secteurs d’activité à fort risque. Défis et stratégies d’intervention. Quelques solutions pour la prise en compte du secteur informel et les travailleurs indépendants dans les programmes de prévention de risque d'accidents et de maladie liées au travail".
Le DG de la CNSS, Olivier Rebienot Pellegrin, a rappelé l'importance de cette rencontre, en ce sens qu'elle permet de développer des stratégies permettant de réduire le risque d'accidents professionnels.
"Au regard des statistiques de ces 5 dernières années, plus de 10 mille accidents de travail ont été enregistrés. Et la direction de la prévention de la CNSS a permis de baisser ces accidents et les dépenses y relatives".
"Ces dépenses se chiffraient à 1 milliard 500 millions de francs CFA. Grâce à nos efforts, nous sommes partis de 17 mille accidents en 2015 à 5 000 en 2023. Ces résultats sont encourageants, mais demeurent insuffisants car il faut intensifier les actions".
"Et nous espérons que les travaux de ce jour soient une réelle révolution des mentalités pour que la sécurité et la santé au travail demeurent une priorité intégrée dans les processus de gouvernance sociale de nos entreprises respectives", a-t-il indiqué.
La ministre des Affaires sociales n'a pas manqué de saluer les efforts accomplis par les pouvoirs publics et les institutions de sécurité sociale, dans la mise en place des normes et mesures efficaces de prévention pour la maîtrise des risques professionnels.
Mme Awanang-Anato souhaite que ces efforts se poursuivent à travers la définition des stratégies adéquates, en vue de mieux prévenir les risques et de garantir la santé et le bien-être des travailleurs.
Abel EYEGHE EKORE
Libreville/Gabon