La Journée internationale de la sage-femme (JISF), commémorée tous les 5 mai, n'est pas passée sous silence à Libreville.
L'événement, parrainé par la Première dame Zita Oligui Nguema, a été célébré par l'Association des sages-femmes du Gabon (ASFG) sous le thème : "Le sens de la performance en périnatalité : le comportement intègre et responsable".
Ainsi, les sages-femmes gabonaises ont, trois jours durant, abordé des thématiques exclusivement liées aux questions de santé maternelle et infantile et à leur profession.
L'objectif étant de contribuer activement au bien-être de la population en bâtissant une culture de qualité de soins, aussi bien dans l’optimisation des principes éthiques et déontologiques que dans la justesse des interventions de la sage-femme auprès de la mère, l'enfant et leurs proches.
"L’accouchement est une opération périlleuse où la vie de la mère ou du bébé, et parfois même des deux, peut être mise en péril. La sage-femme doit veiller et tout mettre en œuvre pour que le pire n’arrive pas et que la vie de la mère et de son bébé soit préservée", a indiqué Anita Ikogou, présidente de l'ASFG.
Le comportement intègre et la responsabilité de la sage-femme n'étaient pas en marge des débats. Des qualités exigées au plus haut niveau par ce métier.
L’ASFG s’est alors donnée pour consigne de former ses membres aux bonnes pratiques du métier et aussi de donner aux femmes enceintes un meilleur suivi pendant la grossesse et l’accouchement.
Au cours de ces trois dernières années, cette association a ainsi permis, entre autres, le renforcement des capacités de plus de 60 sages-femmes en réanimation néonatale, 110 sages-femmes en préparation à l’accouchement, 40 sages-femmes à la pratique de l’acupuncture en obstétrique, 198 sages-femmes sur la mise au sein précoce, 250 sages-femmes sur l’analyse du rythme cardiaque fœtal.
Prissilia.M.MOUITY
Libreville/Gabon