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Économie

SEEG-Aggreko : à quel jeu joue Aggreko ?

SEEG-Aggreko : à quel jeu joue Aggreko ?

Avec le paiement de la première tranche de la dette de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), 7,3 milliards de F CFA, à la société britannique Aggreko, les délestages seront-ils moins importants ?

C’est la question qui taraude les esprits des usagers qui, depuis plusieurs jours, sont victimes de coupures d’électricité à répétition. En effet, présente au Gabon depuis 2003, pour répondre aux besoins urgents du déficit de production énergétique du pays, ladite société continue de donner des sueurs froides aux consommateurs.

Dès lors, fautil attendre le paiement intégral de la dette pour que l’électricité soit redistribuée aux institutions, aux collectivités, aux entreprises, aux particuliers sans aucune interruption ? Car depuis la survenue de cette situation, nul n’est épargné.

Dans les bas quartiers comme dans les principales artères de la ville, les durées de coupures varient de 2 à 9 heures. Pourtant, selon nos informations, le contrat liant les deux parties arrive à son terme au mois de mars prochain, ce qui pousserait certainement Aggreko à chercher à jouer les prolongations. Au grand dam des populations qui bénéficient d’un service de mauvaise qualité.

Assurant la production de près de 30 % de l’électricité distribuée dans le Grand Libreville, Aggreko devrait, dans le souci de préserver la bonne entente entre les différents acteurs, remettre en fonction ses groupes.

 

Hans NDONG MEBALE

Libreville/Gabon

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