l'Union : Monsieur le ministre de l’Éducation nationale, un communiqué signé de votre collègue de la Fonction publique, daté du 24 juin 2016, informe les différents candidats au concours interne d'entrée à l'École normale supérieure (ENS), session de juin 2016, que ledit concours est reporté à une date ultérieure. Principale raison évoquée : la mise en place des conditions idoines d'organisation. Est-ce vraiment la raison ou y a-t-il autre chose ?
- Florentin Moussavou : D'abord, merci à l'Union qui prend le soin de se rapprocher du ministre de l'Education nationale que je suis, en charge de l'organisation de ce concours. Les raisons de ce report, par-delà les passions et autres fantasmes que cela pourrait susciter, sont très simples et compréhensibles. Effectivement, le concours interne d'entrée à l'École normale supérieure avait été initialement convoqué le 24 juin 2016. Cette programmation devait intégrer, faut-il le rappeler, la tenue préalable, au mois de mai 2016, du conseil d'administration de cet établissement de formation des enseignants. Or, ce conseil d'administration, importante instance de régulation, prévu pour se tenir en session ordinaire chaque année, n'a pas été organisé depuis 8 ans aujourd'hui. Toute chose qui est, bien entendu, à l'origine d'un ensemble de dysfonctionnements, au nombre desquels des référentiels de formation inadéquats et une gestion défaillante des capacités d'accueil.
Propos recueillis par Christian KOUIGA
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société Gabon