LE tour est revenu hier à la province de l’Ogooué-Ivindo d’accueillir le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, dans le cadre de sa tournée républicaine. En ouverture de bal, les localités de Mékambo, Batouala, Mvadi et Makokou ont été à l’honneur.
A tous ces compatriotes de Mékambo à Makokou, en passant par Batouala et Mvadi, le discours du chef de l’Exécutif n’aura pas varié. Clairement, il a mis en cause les travers de la gestion du gisement de fer de Belinga. Tout comme, il a dit ne pas oublier la province de l’Ogooué-Ivindo, dans le train de l’émergence.
Pour lui, l’une des raisons du sous-développement de ladite région résiderait dans la mauvaise gestion du projet Belinga. Ali Bongo Ondimba a pointé du doigt des compatriotes qui ont fait main basse sur ce gisement en attribuant de façon scandaleuse la gestion de celui-ci à un groupe chinois qui n'en avait pas l’expertise. Au point de constituer un frein à l’amélioration des conditions de vie des Ogivins.
Sans le citer, le chef de l’Etat a critiqué le rôle scabreux joué par l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, et à l’époque des faits, ministre des Mines. « A cause de lui, la province est en retard », a-t-il lancé. Précisant que l’actuel régime, dans l’incapacité d’exploiter le gisement, avait du débourser la bagatelle somme de 35 milliards pour qu’il soit rétrocédé au Gabon.
Jonas OSSOMBEY
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