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Société & Culture

Arts de la scène : Les danses urbaines " made in Gabon " ont-elles une chance d'effectuer une percée à l'international ?

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ON les appelle Bôlô, Ntcham, Jazzé, Ndem, Mabé, Oriengo, Bagando-classique, et dans bientôt le Poussé-Poussé, etc. Elles prennent leur essence sur le territoire national dans un élan de création juvénile et collective. Structurées majoritairement dans leur conception, captivantes dans leur création, dynamiques et énergiques dans leur déploiement, ces danses urbaines locales emballent toutes les générations.

Un regard attentif lors des manifestations festives populaires ou familiales suffit pour s'en convaincre : tout le monde, sans distinction d'âge ou de sexe, de manière habile ou maladroite, se laisse emporter par les flows de ces expressions rythmiques made in Gabon. Mais pourrait-on avoir le bonheur de voir, un jour, ces expressions culturelles actuelles effectuer une percée à l'international et se hisser au rang du Coupé-Décalé, Pongo, Ndombolo ou de l'Azonto ?

Au sein de la Fédération gabonaise de danses urbaines (Fegadu) qu'il dirige, Dimitri Pyssame s'active au quotidien pour l'atteinte de cet objectif. " Nous encadrons les groupes qui existent déjà sur les plans administratif, technique, chorégraphique, social et organisationnel. Bref, donner une meilleure visibilité au concept de danse urbaine", explique-t-il.

Frédéric Serge LONG

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