Aujourd'hui, dans la plupart des quartiers de la capitale, on ne peut plus faire un pas sans voir un foyer
d'immondices. « Les causes sont entièrement externes à Averda », indique un communiqué de cette entreprise.
ON pensait lointain le mauvais souvenir des ordures à Libreville. Mais, depuis quelques semaines, la société Averda – qui a repris le flambeau de Clean Africa, née elle sur les cendres de la Société de valorisation des ordures au Gabon (Sovog) – semble éprouver quelques difficultés à remplir convenablement sa mission de collecte d'ordures à Libreville et ses environs.
Hier, dans un communiqué publié dans les réseaux sociaux, la hiérarchie de cette entreprise, tout en s'excusant auprès de la population suite à cette situation, informe que « les causes à l'origine sont totalement externes à Averda ».
En effet, selon le directeur administratif, Joseph Minko Olenga, « la situation des ordures que connaît Libreville au sortir des événements postélectoraux est essentiellement liée au fait que nous avons eu de grosses pertes en termes de bacs à ordures. Nous avons perdu à peu près 609 bacs. Et nous n'avons pas jugé utile de renouveler le parc des bacs brûlés et vandalisés pendant les émeutes, pour la simple raison qu'il fallait attendre que la situation se calme réellement, pour pouvoir redéployer les bacs dont nous disposons ».
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