Or, insiste-t-elle, à la lecture du Code civil gabonais, l'initiative privée en matière d'adoption, simple ou plénière, se heurte à l'exigence légale de l'absence des descendants légitimes. Il ressort des dispositions prises par le législateur la nécessaire consolation des couples stériles et la situation de détresse de l’enfant privé de tout moyen de subsistance.
En outre, partant de ce que l'adoption n'est autorisée qu'en l'absence des légitimes, Mme Angélique Ngoma estime que le verrou à l'adoption plénière, constitué par la condition que les candidats à cette forme d'extension du lien père/enfant ou mère/enfant n'aient pas d'enfants légitimes, soit levé.
J.O.
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