Interpeller les administrations décentralisées, les utilisateurs des terres à la nécessité d’une gestion rationnelle du foncier urbain par un zonage qui tient compte des zones humides, pour la préservation des risques de catastrophes, tel est le but visé par cette opération.
LA salle de mariage de l’hôtel de ville de la mairie d’Akanda a servi de cadre vendredi dernier à la conférence-débat sur le thème "Les services de régulation des zones humides". Cette conférence était animée par Marie Claire Paiz, directrice de l’Ong TNC Gabon, et Mathieu Drucoq, coordinateur scientifique adjoint du projet Arc Emeraude à l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
Pour Marie Claire Paiz, les villes côtières du monde subissent le désastre écologique avec le phénomène de montée des eaux. Les villes sud-américaines connaissent, tous les deux ans, des catastrophes. Parmi lesquelles, des typhons, des ouragans, etc.
Les désastres liés aux événements climatiques coûtent 250 milliards de dollars par an. Les facteurs de risque permettent de voir l’ampleur du phénomène. La construction des ouvrages et la vulnérabilité doivent donc tenir compte des conditions économiques. Cependant, la conférencière a fait savoir qu’une gestion du foncier urbain est indispensable pour endiguer les risques.
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