Le ministre de l’Éducation nationale, Florentin Moussavou, a débuté une série de rencontres hier avec les syndicats de son département. Le but : renouer avec un dialogue visiblement en berne ces derniers jours.
Mais surtout, voir ensemble les voies à même de ramener la sérénité dans ce secteur, pour une reprise des cours. Un dialogue appelé de toutes parts, au moment où le secteur Éducation est frappé de plein fouet par la grève des enseignants, et une radicalisation croissante des positions.
Le Synafeg, le Synetecpro (membre de la Conasysed, interdite d'activités) ont ouvert le bal de ces rencontres. Quoique le troisième syndicat invité, la Fesena, n'ait pas répondu favorablement à cet appel.
Il ressort, des propositions des partenaires sociaux, que quelques actions immédiates du gouvernement pourraient calmer la grogne des travailleurs, à l'instar du paiement de la Prime d'incitation à la performance (PIP) et des vacations du baccalauréat. « En attendant que les autres problèmes se résolvent à moyen et long termes », ainsi que le souligne le président du Synafeg, Daniel Mezui Biyoghe.
Quant à l'équation de l'année scolaire fortement entamée, et qu'il faut rattraper, enseignants et tutelle ont retenu la proposition d'un rallongement du calendrier académique actuel.
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