Le président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), Jean Ping, était vendredi dernier face à la presse nationale et internationale, à la faveur d'un petit déjeuner de presse à son domicile des Charbonnages, dans le 1er arrondissement de Libreville.
Occasion pour lui de revenir sur plusieurs sujets d'actualité, entre autres la descente à son domicile d'un huissier de justice accompagné de plusieurs agents des forces de l'ordre dont certains en cagoule, la santé de la CNR, la place de la France dans la "résistance" que son camp mène depuis plus d'un an maintenant...
S'agissant du premier sujet, l'ancien principal candidat de l'opposition à la présidentielle de 2016 a dit que l'initiative de l'huissier de justice était consécutive à une décision du tribunal de Libreville suite à la plainte contre lui pour diffamation de la part de Patrick Hervé Opiangah. Selon lui, 200 000 000 de francs ont déjà été saisis, dans cette affaire ; de même, tous ses comptes bancaires sont bloqués ; et maintenant ses adversaires dans cette affaire veulent saisir ses biens, notamment ses voitures, ses maisons, etc.
Sur la CNR, l'hôte des journalistes a déclaré que ce groupement politique "est composé de vrais opposants".
Au niveau international, Jean Ping a souligné, plutôt serein, que les dossiers du Gabon à la Cour pénale internationale (CPI) et à l'Union européenne (UE) suivent leur cours.
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