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MÊME si leurs chances de qualification pour la coupe d’Afrique des nations 2019 sont mathématiquement loin d’être compromises, on ne peut pas dire que le match nul arraché contre les Hirondelles du Burundi, samedi au stade de l’Amitié, fasse les affaires des Panthères du Gabon et de leur sélectionneur José Antonio Camacho. Car au sortir de la deuxième journée du dernier tour éliminatoire du rendez-vous continental que le Cameroun abritera, il ressort que les Gabonais comptent toujours trois unités de retard sur les Burundais et désormais cinq sur le Mali, nouveau leader de la poule C, après son facile succès en déplacement sur le Soudan du Sud (3 – 0).
Mais aussi que son sélectionneur espagnol affiche toujours un zéro pointé, en terme de victoire lors des matches disputés sur le sol gabonais, après sept sorties. Une sécheresse de succès jamais connue dans l’histoire de la sélection fanion du Gabon et imputable à un technicien incapable de donner une identité de jeu à une équipe qu'il dirige depuis bientôt un an. Un Camacho sans réaction face aux deux équations tactiques (3-5-2 puis 4-4-2) posées par son vis-à-vis Alain Olivier Niyungeko, mais qui a osé se gargariser, en conférence de presse, de ce que ses poulains ont été dominateurs, samedi sur le terrain lourd du stade de l'Amitié.
Si les statistiques du match (13 tirs au but contre 7 et une supériorité en possession de balle) donnent raison à celui dont le contrat expire au moi...
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