Devenue ces derniers temps un champ d'expérimentation pour les techniciens portugais et espagnols sans étoffe et connaissances de l'environnement du football... gabonais, notre équipe nationale, les Panthères, a manqué d'efficacité offensive pour bondir sur les Hirondelles du Burundi, samedi dernier.
On n'était pas loin d'un mini-fiasco au stade de l'Amitié d'Angondjé ce jour-là. Nous en tirons plusieurs enseignements. Les inconditionnels de notre onze national, au regard de l'incapacité de ce dernier à gagner un match à domicile depuis l'avènement du coach espagnol Jose Antonio Camacho, estiment que les Panthères ne font plus rêver. Elles ne sont plus la fierté de notre pays. L'audace, l'altruisme et la réussite font défaut à ce collectif qui, à l'image de son chef d'orchestre, défend avec peu de conviction, le drapeau « vert, jaune et bleu ».
Les regards accusateurs s'orientent vers le « gendarme » du football national, dont la vision pour un lendemain meilleur et prometteur reste presque à l'étape de l'énigme. Parce que l'horizon est sombre lorsqu'on recrute un technicien pratiquement à la retraite. Un employé que l'employeur ne maîtrise point. Et comment s'étonner donc de la descente aux enfers des Panthères ? Avec elles, leur gardien de but Didier Ovono Ebang, qui court le risque désormais de sortir par la petite porte.
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