Commerçants ou simples consommateurs, nombreux sont ceux qui refusent des billets de banque parce que fortement abîmés. La Banque des États de l'Afrique centrale prévoit pourtant des mécanismes pour les remettre à neuf.
Les chauffeurs de taxi refusent de plus en plus souvent les vieux billets. "Pourtant, ce n'est pas nous qui les éditons", se plaint Michelle Andréa, cliente des transporteurs urbains.
Ce genre de situation est souvent cause d'échanges vifs entre les usagers et les transporteurs en commun. Autrement dit, la question des billets et pièces détériorés, du fait d'un excès de circulation ou de leur mauvaise manipulation se pose de plus en plus, lors du règlement des achats. Pourtant, cela ne devrait pas poser problème.
Pour les responsables de la BEAC, ces billets doivent faire l’objet de versements séparés dans des conditions particulières notifiées à tous les partenaires titulaires de compte dans les livres de la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC). "Ils sont ensuite examinés par le responsable de l’émission de la Banque, conformément à des règles d’échange prédéfinies et avec un double souci de ne pas pénaliser un porteur de bonne foi et d’éviter de rembourser deux fois le même billet", indique un communiqué de la Banque centrale. De manière pratique, "dans les centres de la BEAC, un calendrier prévoyant un jour par établissement pour les versements de billets mutilés des banques est établi et communiqué à chaque établissement. Les quantités de billets échangés quotidiennement sont laissées à l’appréciation du chef de service", précise-t-on.
I.M'B.
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