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Société & Culture

Mesure de fermeture des bars à 22 heures : Comme un air de relâchement

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Bien qu'elle soit à nouveau réactivée, cette disposition gouvernementale souffre d'éléments pratiques pour son accomplissement effectif sur le terrain. Au grand dam des riverains qui souffrent le martyr des décibels nocturnes qui ont repris de plus belle dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda.

L'accalmie saluée à l'époque et observée consécutivement à la mesure gouvernementale de fermeture des bars à 22 heures a fait long feu. De plus belle, les récriminations des riverains qui vivent l'enfer refont surface quant au retour des décibels de musique à crever le tympan déversés la nuit, après l'avoir fait toute la journée.

C'est en 2009 que le gouvernement, au regard des perturbations constatées par l'activité nocturne des débits de boissons, avait pris la décision que ceux-ci ne peuvent plus être ouverts au-delà de 22 heures. En fait de perturbations, les autorités n'avaient eu de cesse de recevoir des plaintes des riverains voisins de ces troquets, de ce qu'ils étaient sevrés de sommeil à cause des musiques tonitruantes lâchées par ceux-ci à longueur de nuit. Et 7 jours sur 7 dans la plupart des cas. L'autre corollaire nocif de cette activité commerciale (et non des moindres) était la recrudescence de l'insécurité dont ces débits était l'un des principaux vecteurs. Les agents de police et gendarmerie dans leurs rondes de nuit disposent des statistiques mettant en lumière les actes de banditisme, notamment les agressions des citoyens regagnant leurs domiciles à des heures tardives. Lesquelles ont souvent lieu aux alentours de ces bistrots et commis par des jeunes en état d'ébriété.

D'autres informations accablent ces lieux de loisirs de ce qu'ils constituent un terreau pour des activités aussi louches que les trafics de stupéfiants et la consommation des drogues. Conscientes donc de la dangerosité que ces endroits représentent la nuit, les autorités avaient pris la mesure qu...

E. NDONG-ASSEKO



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